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Microbiote : essentiel pour une bonne santé

Seize conférences – contre dix l’an passé – articulées autour d’une campagne de sensibilisation : Ma santé passe par mes microbiotes. La deuxième édition organisée par PiLeJe, débute le 1er octobre à Lille. Dans chacune des seize villes concernées, des médecins vous proposeront une plongée dans cet univers fascinant des micro-organismes que nous portons par milliards. En particulier, le microbiote intestinal, le plus étudié par les scientifiques. Saviez-vous d’ailleurs qu’il convient de s’y intéresser dès les premiers jours de la vie ?

Le microbiote correspond à un ensemble de micro-organismes (bactéries, champignons, virus…) présents à l’intérieur de notre corps ou sur celui-ci : sur notre peau, dans la bouche, au sein de la cavité vaginale chez la femme ou dans l’intestin. C’est ainsi qu’il existe plusieurs microbiotes : cutané, buccal, vaginal et intestinal. Ce dernier et les 100 000 milliards de bactéries qu’il héberge, étant « le plus connu car le plus étudié », précise le Dr Alexis Mosca, gastro-pédiatre à l’Hôpital Robert Debré de Paris.

« Les preuves s’accumulent autour d’une corrélation entre un déséquilibre du microbiote et le développement de certaines maladies comme le diabète, l’obésité, les allergies ou les troubles fonctionnels intestinaux, pour n’en citer que quelques-unes », confirme le médecin. D’où l’enjeu de veiller à son microbiote intestinal, dès sa constitution. Lors de la… naissance !

Allaitement maternel

De quelle façon ? « En évitant tout ce qui peut perturber sa mise en place », rétorque le Dr Mosca, qui développe : « le nouveau-né va être ensemencé par les premières bactéries qu’il va rencontrer. Celles de l’environnement médical bien sûr mais surtout celles de sa mère, selon le mode d’accouchementPar voie basse, il sera contaminé à partir de la flore vaginale et fécale de la maman. Et par césarienne, il recevra des micro-organismes issus de sa peau. A priori, le premier sera meilleur pour Bébé ». Au même titre que l’allaitement maternel qui est aussi à privilégier, chaque fois que cela est possible pour lui transmettre un capital intestinal optimal.

De la même façon, « il convient autant que possible d’éviter les antibiothérapies précoces », reprend le médecin. « Elles sont en effet susceptibles de perturber la mise en place de cette flore intestinale et, à court terme, d’entraîner des troubles digestifs comme la diarrhée. C’est pourquoi, en cas d’épisode de ce type, l’on associe souvent des probiotiques ou de l’ultra-levure ».

16 villes, 2 500 pharmacies

Au cours de cette campagne Ma santé passe par mes microbiotes, 4 ateliers pratiques et interactifs seront organisés dont un sera pleinement consacré aux facteurs qui influencent le microbiote de l’enfant. Et ce, dans chacune des 16 villes visitées, du 1er au 18 octobre 2018. Vous pourrez également bénéficier de conseils personnalisés dans 2 500 pharmacies partenaires. Programme, dates, lieux : pour tout savoir rendez-vous sur le site dédié : www.masantepasseparmesmicrobiotes.fr.

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